Inscrits au cœur de la construction territoriale et identitaire de la Côte, les syndicats viticoles ont, depuis toujours, porté les appellations. L’ambition d’un territoire mais également la détermination de grandes personnalités, tels Adolphe Savot, Sem d’Angerville ou Henri Gouges, animeront ce combat. Dès le XIXe siècle, ils se battront pour défendre leur conception du vin et imposer la notion de terroir auprès des parlementaires, des juges, des experts et de tous les amoureux des vins de Bourgogne.

C’est le 13 avril 1905 que le Syndicat agricole et viticole de Nuits-Saint-Georges a vu le jour. A l’époque, une poignée de propriétaires a décidé de se réunir pour former un syndicat dans le but premier de défendre les intérêts agricoles, mais également pour l’achat en commun de machines et matières nécessaires à l’exploitation.

Pendant plus d’un siècle, les syndicats viticoles ont donc organisé la profession, lutté contre les aléas climatiques, accompagné les vignerons vers une viticulture plus qualitative, façonné un territoire et imaginé un système d’appellation reconnu de tous aujourd’hui. Ils ont œuvré sans relâche pour valoriser leur région, leur terroir et les climats si chers à leur cœur. Tels des gardiens de la tradition et de la culture bourguignonne.
Animé aujourd’hui par la volonté de tirer l’appellation vers le haut, fier de la reconnaissance de l’Unesco, porté par une demande de classement en grand cru, le syndicat viticole de Nuits-Saint-Georges laisse parler sa vigne. Nos vignes.